Focus sur une Alysma nous permet d’avoir des nouvelles des anciennes après leur passage au lycée. Ainsi, nous pouvons découvrir leurs parcours et les occupations actuelles pour nous en inspirer.
Aujourd’hui, Line Jaber, Alysma 2002.
Directrice de l’agence d’accueil et d’évènementiel Holy Spirit Event (HS Event), Chroniqueuse mode dans le Talk-show « C’midi » diffusé sur la première chaine nationale ivoirienne et Présidente d’une fondation éponyme qui oeuvre pour le bien-être des enfants défavorisés, Line Jaber est une véritable business woman. Mariée et mère de deux enfants, elle réussit à allier toutes ses casquettes et est devenue, en quelques années, une personnalité importante de de l’univers de la mode ivoirienne. Dans cette interview, nous apprenons un peu plus sur celle qu’on surnomme « la policière de la mode ».
Comment avez-vous débuté votre carrière de mannequin?
J’ai débuté ma carrière à l’age de 17 ans, repérée par le styliste Eloi Sessou. Mes deux soeurs aînées étant déjà mannequins, cela m’a beaucoup motivé à intégrer l’agence Pulsart de Davis Appia. Je me suis formée pendant deux ans et après mon baccalauréat, j’ai débuté ma carrière solo en freelance. Cela a été le début d’une longue aventure passionnante. J’ai fait de nombreux défilés en Afrique et en Orient (Dubai et Inde) grâce à Gilles Touré car j’étais parmi ses mannequins préférés. J’ai représenté la marque Vlisco en 2004. Quel privilège à l’époque, car aucune ivoirienne n’avait encore été choisie. J’ai été l’égérie de la marque Uniwax et en 2005 et en 2013 pour ne citer que cela.
Vous avez été absente des T un long moment avant d’être plus présente ces deux dernières années. A quoi cela est dû et pourquoi ce retour maintenant?
Oui, je me suis mariée en 2006 et je me suis retirée des podiums car j’ai eu deux grossesses rapprochées en deux ans (rires). Il fallait que je pouponne mes bébés. Maintenant, j’ai plus de temps libre et je m’éclate sur les podiums tout simplement. Ce sera bientôt terminé car je me lance dans l’humanitaire.
Vous êtes chroniqueuse pour l’émission C’midi, pour vous, quelle est la clé de son succès?
A mon humble avis, la clé du succès de cette émission repose sur la grâce de Dieu. Dieu fait grâce à qui il veut, quand il veut et comme il veut. Ensuite, le travail. Toute l’équipe de C’midi travaille très dur. Le travail rigoureux paie.
On attendait le retour de C’midi pour le 17 aout, pourquoi cela n’est-il pas effectif?
Nous avons perdu notre amie et collègue Marie Florence Grah à qui je rends un vigoureux hommage. La production a donc repoussé la date de la reprise qui est prévue pour le samedi 19 septembre a 21h sur RTI1. Ce sera le grand retour de C’midi, saison 3.
Quels sont vos projets à court et à long terme?
Mes projets? wow… j’en ai tellement… Pour l’instant, je me consacre à mon agence, ma rubrique à la télé et à ma fondation. Donner c’est primordial. Tant que nous avons la vie, il faut pouvoir donner aux plus défavorisés.
Quel est votre dernier mot?
Je remercie les fondatrices du magazine Fall in Mode! Vous êtes formidables et courageuses. Bonne continuation! Je remercie tous ceux qui m’ont soutenue ces derniers temps. Merci à Dieu pour la beauté et la grandeur de ma vie. Merci à tous. La police de la Mode vous salue!
Source: Fall in mode, par Amenan Tanoh
