Focus sur une Alyma permet d’avoir des nouvelles des anciennes du Lycée Sainte Marie de Cocody après leur passage au lycée.
Aujourd’hui Murielle Diaco, Alysma 2000 (bien qu’elle soit partie du lycée en classe de 2nde)
Après une prépa scientifique à Paris, Murielle Diaco intègre l’ENSIMAG, l’école française d’ingénierie spécialisée en mathématiques appliquées et informatique et en sort diplômée en 2007. Ensuite, elle travaille pendant de nombreuses années dans le secteur des banques d’investissement à Paris, puis à Londres.
En 2008, la crise financière internationale l’interpelle : une révélation qui fait naitre en elle l’envie d’un monde meilleur, plus sain et durable, soucieux de l’environnement et moins inégalitaire.
Elle entreprend alors un MBA à l’Institut Supérieur de Gestion de Paris et lance en Janvier 2016 DJOUMAN, une entreprise innovante dans le domaine du développement durable.
DJOUMAN est en effet la première plateforme qui réunit des start-ups africaines et des investisseurs qui souhaitent travailler ensemble pour initier des projets autour du développement durable et de l’innovation.
Son ambition est de faire émerger des modèles de développement plus responsables et durables en Afrique car cette Afrique est aujourd’hui à la croisée des chemins pour faire des choix décisifs.
Effectivement, en Afrique sub-saharienne, les projets qui ont le plus grand impact, ceux qui sont réellement en train de changer la vie quotidienne des gens, sont ceux réalisés par les entrepreneurs et les start-ups qui comprennent vraiment les besoins et les défis les plus pressants de leurs communautés, par exemple, en matière d’innovation pour améliorer l’accès à l’électricité, à l’eau potable, aux services de santé et d’éducation.
Ainsi, né de la volonté de réunir ces différentes forces pour créer un véritable mouvement de développement durable, « Djouman » qui signifie travailler ensemble en Ebrié, langue ivoirienne, se définit comme un facilitateur d’affaires pour lancer et accélérer les projets autour du développement durable en Afrique (énergies renouvelables, agriculture durable, technologies propres, etc), permettre aux entrepreneurs africains, aux chercheurs et étudiants de se connecter entre eux dans une communauté collaborative où les membres peuvent interagir et échanger sur la plate-forme et offrir aux membres des webinaires et l’accès à des événements liés au développement durable.
Selon Murielle Diaco, l’ingénieure afroptimiste, les choses iront pour le mieux: « Je crois en l’Afrique et surtout au potentiel des africains, en tant que principaux acteurs, à relever le défi d’une croissance verte et inclusive pour le continent. »
Sources : Djouman, The Beam Mag